03-09-2022_La boulette

La journée démarre avec le traditionnel petit-déjeuner. Au programme : le marché de Haría, le Mirador de Haria, la plage de Famara.

Le marché artisanal est confidentiel mais les exposants font de très jolies choses. Nous trouvons tout de suite la navette gratuite qui nous emmène au Mirador. 
A peine descendus du bus, Karim me dit, « Je ne comprends pas, j’ai un message du loueur de notre second véhicule qui me dit être au rendez-vous et nous attendre ???!!! » Après une vague de panique et un contrôle des mails, il s’avère que Karim pensait que nous rendions le 1er véhicule et prenions le second demain, alors que tout se jouait aujourd’hui à 13:30. Il est 13:28 et nous sommes à 1:30 du lieu de rendez-vous 🤨🤔😳🥴.

Annette est chargée d’annoncer nos plus plates excuses. S’engage alors une conversation croisée à faire fumer un cerveau…Karim et moi essayant de trouver une organisation en français, donnant à Annette les instructions en anglais qu’elle traduit en espagnol au téléphone (oui, l’interlocuteur ne parle qu’espagnol) !

S’en suit une course contre la montre pour rendre la voiture à l’aéroport et prendre possession du jouet des derniers jours..

La prise en main du camping-car aura durée plus d’une heure. Pendant ce temps Bobby et Annette font du sport, visitent le quartier et finissent pas squatter un terre-plein fleuri à l’ombre d’un palmier.  Une fois seuls et prêts à prendre la route, on est comme des gosses ! On part en repérage sur la plage de Janubio où on aimerait passer une nuit. Après une magnifique balade dans les vagues chaudes et sur ce sable noir qu’on aime tant, nous repartons pour Playa Blanca.

On embarque un sympathique apéro dans les rochers afin de regarder le coucher de l’astre solaire et le ciel s’enflammer. Quel bonheur. Le temps s’arrête. Plus rien n’a d’importance. Juste la beauté du spectacle. Juste le bruit des vagues qui s’écrasent sur la lave. Juste un chant d’oiseau invisible. Juste les ombres des roches noires ou les formes nous inspirent mille visions fantasmagoriques.

Nous rentrons nous changer et repartons dans un petit restaurant du coin nous sustenter et nous alcooliser…un peu trop, poutant de retour à la maison, l’alcool continue de couler pour certains…

On dormira tous bien, aucun doute la dessus !!!.

Malgré l’arrivée anticipée du camping-car, nous ne changeons pas nos plans. Hors de question de quitter comme ça nos amis, psychologiquement on n’est pas prêts 🤨. Donc on gare le camping-car devant chez eux.